Une semaine à Athènes

Ceux qui sont déjà allés en Grèce le savent : on ne jette pas de papier toilette dans les toilettes. Une fois utilisé, on le jette dans la poubelle prévue à cet effet. C'est un peu répugnant, certes, mais il faut savoir que les canalisations grecques ont un diamètre trop petit pour évacuer le papier. Celui-ci reste donc bloqué et bouche les canalisations.
C'est comme ça, il faut s'y faire !

Par ailleurs, il n'y a pas de verrou dans les toilettes. Si la porte est fermée, c'est qu'il y a quelqu'un à l'intérieur. Il n'y donc aucun risque d'y voir entrer un intrus lorsque l'on est en train de faire ses besoins...enfin, en principe !

Avec ses 277 mt, le Lycabette est la colline la plus haute d'Athènes. Si on est en bonne santé, il n'est pas très difficile d'y monter à pieds. Il suffit de prendre l'un des sentiers qui y mènent..
Il y a bien entendu la possibilité de prendre le funiculaire qui se situe à Aristippou Street..

Nous avons choisi d'y monter à pieds et nous ne l'avons pas regretté. 

Au sommet du Lycabette, on peut visiter la Chapelle Saint-Georges et profiter d'un panaroma à couper le souffle sur Athènes et les environs qu'on ne se lasse pas d'admirer.

Pause musique avec un message d'espoir pour Athènes sur une musique de Vangelis.

Le lendemain de notre arrivée, après une nuit assez moyenne du fait de voisines américaines relativement bruyantes et après un petit déj’, lui aussi moyen voire même pas terrible, nous décidons d’aller sur le Mont Lycabette en passant d’abord par le Marché Central qu’il ne faut, parait-il, pas rater.

Effectivement, le marché vaut vraiment le détour ainsi que les rues adjacentes. Ouvert du lundi au samedi, c’est l’endroit idéal pour acheter des olives, des épices, des herbes, des éponges de mer ou végétales ou bien des fruits à bas prix.

Quelques exemples :

- sachet d’épice (pour tsaziki, pour souvlaki, pour salade, sumak, et encore bien d’autres) : 1,00 €
- origan séché en branche ou en vrac (gros paquet) : 1,00 €
- thé grec des montagne en branche ou en vrac : 1,00 €
- éponge végétale pour le bain obtenue à partir de courges : 3,00 €. Elle est si grande qu’on peut tranquillement la couper en 4.

La viande et le poisson sont également peu chers mais quand on est à l’hôtel, il est difficile de se faire griller des sardines ou un steack.

A propos de poisson, il est conseillé de ne pas mettre de sandales pour se promener dans la halle aux poissons. Ca glisse et on se mouille les pieds !

Quand est sur un tel marché, on a envie de tout acheter tellement les prix sont bas et tellement ça sent bon les olives et les épices. On se dit que la prochaine fois, on reviendra…en camion !

Pour se rendre au Marché Central :

Métro Omonia ou bien Monastiraki
Si l’on vient de Monastiraki, remonter Athinas en direction d’Omonia, vous le trouverez sur la droite juste après Evripidou.

Le soir de notre arrivée, nous ne savions pas trop où manger et nous avons pensé qu’à coup sûr à Monastiraki, nous trouverions quelque chose. En effet, les restaurants ne manquent pas et proposent tous plus ou moins les mêmes plats comme la salade grecque, le tsatziki ou encore les souvlakis, bref les inévitables plats proposés au touristes.
Il est par ailleurs difficile de s’arrêter pour regarder un menu sans se faire systématiquement alpaguer par un rabatteur, ce qui finit par nous agacer.

Puisqu’il faut bien manger, après avoir tourné à vide pendant quelques temps, nous nous arrêtons chez O Thanasis. Les serveurs nous laissent regarder le menu sans essayer de nous faire assoir à une table, ce que nous apprécions et voilà l’affaire est faite. C’est là que nous dinerons.

Les plats sont assez semblables à ceux des autres restaurants mais ça sent moins l’arnaque à touristes et la plupart de la clientèle est grecque.

Je prends donc une salade grecque et du tsatziki et mon mari prend le fameux kebab O Thanasis, tout ça accompagné d’une demi-litre de bière chacun. Le service est cordial, les plats sont bons et copieux et qui plus est l’addition est tout à fait correcte.

Nous y retournerons le lendemain soir car nous avons encore des plat à goûter !

Pour en savoir plus sur O Thanasis :

http://othanasis.com/en/

https://www.facebook.com/O-Thanasis-kebab-268568149826301/

Toujours lors de notre ballade du premier jour, nous sommes passés par l’incontournable Place Syntagma lors de la relève de la garde devant la monument du soldat inconnu.

Ce monument a été inauguré le 25 Mars 1932, jour de la fête nationale grecque célébrant le début de l’insurrection contre l’Empire Ottoman. La sculpture de Fokion Rok représentente un soldat nu coiffé d’un casque et tenant dans la main un bouclier. Sur les cotés droits et gauche, on peut y lire 2 citations de Thucyclides prononcées par Péricles en mémoires des soldats athéniens morts durant la guerre du Péloponnèse. On y lit aussi le noms de batailles auxquelles l’armée grecque a participé depuis 1821.

Le monument est gardé 24 heures sur 24 par deux evzones, soldats de la garde présidentielle. Ils sont relayés toutes les heures. Le dimanche à 11.00, la relève officielle a lieu et elle est accompagnée de musique militaire.

Les evzones portent un uniforme qui pèsent environ 20 kg. La fustanelle, jupe faite de 30 mètres de tissus comporte 400 plis représentant les 400 ans d’occupation ottomane.  Le béret rouge, lui, symbolise le sang versé durant l’insurrection durent cette même occupation et  les pompons noirs sur les tsarouchia, chaussures en cuir cousues à la main, représentent les larmes versées à cette époque.

Nous ne sommes pas retournés le dimanche suivant pour assister à la relève officielle. Nous nous sommes contentés de voir celle-ci, moins spectaculaire mais aussi moins fréquentés côtés touristes avec du coup plus de place pour prendre des photos !.

Le jour de notre arrivée, nous avons décidé de faire une ballade à pieds pour prendre nos repères. Nous avons commencé par aller de notre hôtel jusqu’à Monastiraki en passant par Metaxourghio.

Comme chacun le sait, la Grèce va très mal et la pauvreté est croissante. En les parcourant, certaines rues nous ont fait froid dans le dos : immeubles entiers abandonnés, odeur d’urine insupportable à certains endroits et hélas beaucoup de gens à la rue. La pauvreté est là, sous nos yeux.

Ce qui nous a le plus surpris, en fait, c’est les graffitis. Peu de rues sont épargnées. Certains parleront de street art. Dans certains cas, je pense que l’on peut aussi parler clairement de vandalisme. Quand on monte sur ton balcon pour y faire des tags, ça n’est plus du street art !

A notre arrivée à l’aéroport d’Athènes, nous avons pris le métro qui est la solution la plus économique pour arriver dans le centre.

Il n’est pas possible d’acheter un billet classique de métro pour les liaisons avec l’aéroport, il faut en acheter un qui coûte 10,00 € par personne, 18,00 € pour 2 personnes ou bien 24,00 € pour trois personnes.

Le métro athénien est vraiment très propre. Ca fait vraiment plaisir surtout dans une ville qui a la réputation d’être sale (et qui au fond ne l’est pas tant que ça).

Cela nous a pris environ une heure pour arriver à l’hôtel Socrates qui est à deux minutes à pieds de Larissa Station.

Nous voilà donc à l’hôtel où l’accueil est excellent. La chambre a un petit balcon. La vue n’est certes pas terrible mais après tout nous ne sommes pas venus pour rester sur le balcon. La chambre est propre et il semblerait qu’elle ait été rénovée. En effet, ça sent bon le neuf !

La salle de bain, par contre, laisse un peu à désirer. On comprend en la voyant que l’immeuble n’est pas récent et que la tuyauterie est d’époque ! Par ailleurs, nous avons bien fait d’apporter nos échantillons de gel de douche et de shampooing car l’hôtel donne seulement deux petites savonnettes.

Dans l’ensemble, nous sommes satisfaits. Si nous avions voulu du luxe, nous serions allés ailleurs.

Après une douche, nous sommes prêts pour visiter Athènes. C’est parti !

La première fois que je suis venue à Athènes, c'était en 1988. Il y a donc bien longtemps...

A l'époque, l'aéroport était encore celui d'Hellinikon, remplacé en 2001 par l'aéroport Elefthérios-Venizélos et la monnaie était encore le drachme.

Je ne me rappelais plus grand-chose de ces vacances, juste un vague souvenir du Parthénon et de la place Syntagma, de la chaleur torride de juillet et de l'odeur des olives dans les magasins près de notre hôtel.

Je suis retournée un peu par hasard à Athènes. J'avais la possibilité d'avoir des vols gratuits avec Easy Jet obtenus grâce à des miles Emirates et mon mari étant japonais, j'ai pensé qu'il aimerait enfin visiter autre chose que la France ou l'Italie et du coup, pourquoi pas Athènes ?

Nous avons donc réservé notre vol en janvier. La quantités de miles que j'avait ne me permettant pas un grand choix sur les dates, nous avons opté pour un départ le 26 avril avec retour le 3 mai.

Ayant un budget assez limité, nous avons choisi un hôtel bon marché, l’Hôtel Socrates,  près de la gare de Larissa, la gare centrale d'Athènes. A 291 € pour 7 nuits et un peu plus de 7/10 points sur Booking, c'est ce qui nous a semblé le plus adapté à nos exigences.

Pour les info générales concernant Athènes, il y a quelques sites très intéressant dont vous trouverez les links ci-dessous :

http://www.visitgreece.gr
http://www.athensguide.org
http://www.acropolisofathens.gr
http://odysseus.culture.gr/h/3/eh351.jsp?obj_id=2384

Et puis, bien sûr il y a tous les guides papiers, toujours plus pratiques à consulter que les brochures télécharger sur internet (enfin, ça c’est mon avis).